Premier contact
Dimanche 11 juin 2000. Le soleil est au rendez-vous. Le ciel :
bleu. L'océan : vert. La température : douce. Tout incite au
farniente. Après les (més)aventures du voyage, la grasse matinée
s'impose. Et puis c'est dimanche. Allez en route ... direction le
village de Camara de Lobos. C'est la fête. Les habitants sont
allés faire une virée en mer, un pèlerinage à Sao Lourenço, à la
pointe est de l'île et retour. Ca tangue et ça roule dans tous les
sens. Mais ici, tout le monde à le pied marin, de 1 à 100 ans !!!
Et ça se bouscule au débarquement.

De Camara de Lobos ...
La difficulté, ici, c'est de s'habituer aux distances. Sur la
carte, et par référence à la France, on a toujours l'impression
que c'est très loin d'aller d'un point à un autre de l'île, alors
qu'en réalité, il n'y a que quelques kilomètres qui les séparent.
Par contre, mis à part le morceau d'autoroute qui vient de
l'aéroport pour relier Funchal, Camara de Lobos et Ribeira Brava,
au sud, soit une vingtaine de km, les routes ressemblent beaucoup
à nos petites départementales. Si on ajoute les dénivelées
(difficile d'accrocher la troisième) à la conduite approximative
des autochtones, ça met du piment dans les déplacements ! Et
quelques frayeurs supplémentaires. [Cote sud]

... à Sao Vicente au nord
Tandis que la côte sud est baignée de soleil, la côte nord est
souvent dans la brume, ou sous la pluie. Très arrosée, elle
constitue le réservoir d'eau de l'île. Et pour irriguer le sud,
les habitants ont créé un vaste circuit de levadas, canaux
distribuant l'eau vers le sud de l'ïle.

Direction Sao Lourenço, à l'ouest ...
Lundi 12 juin 2000. En route pour le bout de l'île, à l'est.
L'autoroute jusqu'à l'aéroport, puis la route jusqu'à Caniçal. On
terminera la presqu'île de Sao Lourenço à pied, avec du crachin et
du vent. A Funchal, à 20 km d'ici, il fait grand soleil !!! Bonne
surprise : au retour de la balade, le soleil revient sur la
presqu'île.

A la conquête de l'ouest
Mardi 13 juin 2000. C'est la pleine forme. Je commence à bien me
repérer. Il est vrai que le trajet le plus long doit bien faire
dans les ... 70 km !!! Premier arrêt aux levadas de Prazères, ces
canaux d'irrigation parfaitement entretenus. Ici c'est une levada
principale, qui dessert un réseau de levadas secondaires (de la
taille d'une rigole) ... qui permettent aux particuliers d'arroser
leurs terrains chacun à son tour. Et si la levada est vide lorsque
votre tour arrive, et bien vous le passez !!! Après une halte à
Porto Moniz, avec ses bassins (piscines) naturels à l'extrême
nord-ouest de l'île, nous rentrons par le plateau du centre : Paul
da Serra (marais de la montagne).

Les cimes.
Mercredi 14 juin 2000. Le soleil brille. En route pour les cimes
et le Pico Arieiro. La route grimpe sec pour y arriver ! Une fois
en haut, on domine la situation : au nord, on aperçoit l'île de
Porto Santo, à l'est, toute la presqu'île de Sao Lourenço, au sud,
les Islas Desertas, et à l'est le plateau de Paul da Serra, avec
ses champs d'éoliennes. Et de là, on rejoint le Pico Ruivo grâce à
une belle rando de ... 6 heures environ, aller et retour compris.
Pas très bien organisé, le manque d'eau au retour rendra l'arrivée
très difficile, avec une soif terrible... Faut dire que ça grimpe
dur-dur et qu'il fait très chaud, là haut !!!

Tourisme et fleurs.
Jeudi 15 juin 2000. Remis des mésaventures de la veille,
aujourd'hui, on fait cool. Monte, pour descendre à Funchal dans de
curieuses embarcations, puis Santana, et ses maisons bois et
chaume, et retour à Funchal, au jardin botanique, puis au jardin
des orchidées. Magnifique !!!

Funchal
Vendredi 16 juin 2000. Le séjour se termine. Demain, direction
l'aéroport et retour en France. Une dernière visite à Funchal et
la maison du tourisme pour les cadeaux