Madère

Le voyage

Départ de Toulouse le samedi 10 juin 2000 vers 21 h. Nous atterrissons à Funchal vers minuit, très secoués par un vent violent. Pour un peu, nous étions détournés sur l'île de Porto Santo, plus abritée.
Bienvenue à Madère, avec une petite frayeur pour commencer. Et heureusement que je ne connaissais pas encore la configuration de l'aéroport : taille d'un timbre-poste posé sur l'Atlantique !!!
Après la récupération des bagages, la location de la voiture, en route pour l'hôtel Orca Praia, à Camara de Lobos, où nous débarquerons vers une heure du matin, après quelques péripéties (une heure pour faire 15 km !) On a bien déjà failli faire le tour de l'île cette nuit-là. La chambre est parfaite.
Le sommeil viendra vite. Le retour, ce sera le 17 juin, avec des conditions climatiques plus sereines.


Premier contact

Dimanche 11 juin 2000. Le soleil est au rendez-vous. Le ciel : bleu. L'océan : vert. La température : douce. Tout incite au farniente. Après les (més)aventures du voyage, la grasse matinée s'impose. Et puis c'est dimanche. Allez en route ... direction le village de Camara de Lobos. C'est la fête. Les habitants sont allés faire une virée en mer, un pèlerinage à Sao Lourenço, à la pointe est de l'île et retour. Ca tangue et ça roule dans tous les sens. Mais ici, tout le monde à le pied marin, de 1 à 100 ans !!! Et ça se bouscule au débarquement.

De Camara de Lobos ...

La difficulté, ici, c'est de s'habituer aux distances. Sur la carte, et par référence à la France, on a toujours l'impression que c'est très loin d'aller d'un point à un autre de l'île, alors qu'en réalité, il n'y a que quelques kilomètres qui les séparent. Par contre, mis à part le morceau d'autoroute qui vient de l'aéroport pour relier Funchal, Camara de Lobos et Ribeira Brava, au sud, soit une vingtaine de km, les routes ressemblent beaucoup à nos petites départementales. Si on ajoute les dénivelées (difficile d'accrocher la troisième) à la conduite approximative des autochtones, ça met du piment dans les déplacements ! Et quelques frayeurs supplémentaires. [Cote sud]
    
    

... à Sao Vicente au nord

Tandis que la côte sud est baignée de soleil, la côte nord est souvent dans la brume, ou sous la pluie. Très arrosée, elle constitue le réservoir d'eau de l'île. Et pour irriguer le sud, les habitants ont créé un vaste circuit de levadas, canaux distribuant l'eau vers le sud de l'ïle.

Direction Sao Lourenço, à l'ouest ...

Lundi 12 juin 2000. En route pour le bout de l'île, à l'est. L'autoroute jusqu'à l'aéroport, puis la route jusqu'à Caniçal. On terminera la presqu'île de Sao Lourenço à pied, avec du crachin et du vent. A Funchal, à 20 km d'ici, il fait grand soleil !!! Bonne surprise : au retour de la balade, le soleil revient sur la presqu'île.
  

A la conquête de l'ouest

Mardi 13 juin 2000. C'est la pleine forme. Je commence à bien me repérer. Il est vrai que le trajet le plus long doit bien faire dans les ... 70 km !!! Premier arrêt aux levadas de Prazères, ces canaux d'irrigation parfaitement entretenus. Ici c'est une levada principale, qui dessert un réseau de levadas secondaires (de la taille d'une rigole) ... qui permettent aux particuliers d'arroser leurs terrains chacun à son tour. Et si la levada est vide lorsque votre tour arrive, et bien vous le passez !!! Après une halte à Porto Moniz, avec ses bassins (piscines) naturels à l'extrême nord-ouest de l'île, nous rentrons par le plateau du centre : Paul da Serra (marais de la montagne).
 

Les cimes.

Mercredi 14 juin 2000. Le soleil brille. En route pour les cimes et le Pico Arieiro. La route grimpe sec pour y arriver ! Une fois en haut, on domine la situation : au nord, on aperçoit l'île de Porto Santo, à l'est, toute la presqu'île de Sao Lourenço, au sud, les Islas Desertas, et à l'est le plateau de Paul da Serra, avec ses champs d'éoliennes. Et de là, on rejoint le Pico Ruivo grâce à une belle rando de ... 6 heures environ, aller et retour compris. Pas très bien organisé, le manque d'eau au retour rendra l'arrivée très difficile, avec une soif terrible... Faut dire que ça grimpe dur-dur et qu'il fait très chaud, là haut !!!
 
   

Tourisme et fleurs.

Jeudi 15 juin 2000. Remis des mésaventures de la veille, aujourd'hui, on fait cool. Monte, pour descendre à Funchal dans de curieuses embarcations, puis Santana, et ses maisons bois et chaume, et retour à Funchal, au jardin botanique, puis au jardin des orchidées. Magnifique !!!
 

Funchal

Vendredi 16 juin 2000. Le séjour se termine. Demain, direction l'aéroport et retour en France. Une dernière visite à Funchal et la maison du tourisme pour les cadeaux