Aéroport
international de Keyflavik

Reykjavik
La capitale regroupe environ la moitié de la population du pays
(150 000 habitants). Pour nous accueillir, une "guesthouse", sorte
de chambre d'hôtes mansardée, toute en lambris, fera l'affaire.
Nuit royale, pour le confort et pour le prix (environ 250 F ?) à
la mesure du niveau de vie élevé de ses habitants.

Chûtes, geysers et sources chaudes
Samedi 6 juillet 1996. Nous allons voyager sous un ciel tout
bleu et sur des routes goudronnées dans la zone la plus
touristique de l'île.Un arrêt au pied d'une grande cascade d'eau
froide qui descend des glaciers, un détour par une minuscule
station géothermique, et le site des geysers s'offre à nos yeux
... Plus loin, Gullfoss. Dans les tourbillons d'eau se forme un
arc-en-ciel, avec le soleil pour complice (il était au rendez-vous
ce jour là !). Ensuite, direction le sud de l'île, où une nuit en
camping nous attend. Avant de dormir, un petit détour par la
piscine publique à l'eau (très) chaude, à deux pas de l'eau
glaciale du torrent !

Le sud de l'île
Dimanche 7 juillet 1996. Le temps s'est un peu couvert. Ce
matin douches communes au camping. C'est curieux : petits et
grands tout nus sous l'eau sulfureuse, les dames d'un côté, les
hommes de l'autre. Tout est très propre. On quitte peu à peu la
civilisation et le goudron pour la piste (cendres volcaniques) et
la solitude des grands espaces. C'est au sud qu'on rencontre tous
les glaciers, en particulier le Vatnajökull, le plus grand
d'Europe. Et aussi les oiseaux, sternes arctiques agressifs et
macareux au bec rouge.

En route pour l'est ...
Lundi 8 juillet 1996. Le temps très couvert d'hier ne nous a
pas incité à aller affronter les glaciers. Partie remise. Plus de
Kronurs ! On braque la banque du coin avant de repartir. Bilan :
20 000 Kronurs (= 1500 F). Après brumes et nuages, le soleil sera
de retour.

Et remontée vers le nord !
Mardi 9 juillet 1996. Le basalte, la piste, le désert, sur 80
kms. Rien, ni homme ni bête, exceptée une station service. Paysage
lunaire ! Au bout de la piste, Dettifoss, puis Krafla (le volcan),
et Namafjall (la boue liquide), la porte des enfers !

Le grand nord islandais
Mercredi 10 juillet 1996. Après la pluie de la nuit, le vent
pour sécher la toile de tente. Camping (presque) sauvage sur les
bords du lac Myvatn (le lac des moucherons). En route pour le
grand nord et le cercle polaire arctique ... qu'on n'atteindra pas
à cause du mauvais temps. On se consolera en admirant le soleil de
minuit, de retour à Husavik.

En route vers le nord-ouest
Jeudi 11 juillet 1996. Le soleil est revenu. C'est le moment de
ressortir les tee-shirts ! Pour rendre la journée plus agréable
encore, nous quittons la piste pour une superbe route goudronnée,
qui mène tout droit à Reykjavik, en passant par Akureyri, deuxième
ville islandaise et charmant port de pêche. Là, se confectionnent
de magnifiques pulls en laine, tricotés à la main. Nous allons
cependant quitter cette route pour les pistes de la presqu'île de
Reykjanes, le bout de l'île, le bout du monde, à la rencontre du
froid et des phoques.

Snaefelsness
Vendredi 12 juillet 1996. Pluie, pluie et pluie. Un vrai
déluge. Ailleurs qu'en Islande, on râlerait. Nous ne verrons rien
de cette péninsule, résumée de toutes les régions islandaises.
Juste un cliché, comme consolation : maison aux toitures
engazonnées.

La fin du voyage
Samedi 13 juillet 1996. Le voyage se termine. Une visite au
"blue lagoon" (lagon bleu) s'impose. C'est un lac artificiel aux
eaux chaudes et sulfureuses, à côté d'une usine géothermique qui
alimente la capitale en chauffage et eau chaude. C'est très
touristique. Pour terminer, nous ferons un détour sur les bords de
l'Atlantique, avec le froid et le vent pour nous accompagner
jusqu'à la chambre qui nous accueillera pour cette dernière nuit
sur l'île.

Le retour
Dimanche 14 juillet 1996. Température du lieu : 5° environ,
avec vent plutôt frisquet. A l'escale d'Amsterdam, où il pleut, il
nous faudra traverser tout l'aérogare au pas de course. Une chance
pour nous, le départ pour Toulouse est retardé de vingt minutes !
A seize heures (locale), nous atterrissons à Blagnac. C'est la
fête Nationale. Il fait 30° !